samedi 12 septembre 2009

ETES-VOUS CLEPT-HOTEL?

ETES-VOUS CLEPT-HOTEL?
Publié le 26/07/2009 par MamoudouFADIL sur Viadeo

"Allez, allez, on l’a tous (ou presque) fait : quitter sa chambre d’hôtel en emportant un petit souvenir. Du savon au peignoir – et parfois plus ! – un séjour à l’hôtel est souvent l’occasion de voir revenir nos instincts cleptomanes.

Du vol ? Pas vraiment. Enfin, si on reste dans le cadre de la loi. Parce que les choses sont claires de ce côté : vous êtes autorisés à mettre dans vos valises les petits goodies tels que shampooings, savons, dentifrices… Pas de souci non plus pour la papeterie, le crayon floqué du nom de l’hôtel. A la limite, emportez avec vous les fruits de la corbeille, même si franchement, c’est pas top sexy.



Bon, vous voilà rassurés ? Mais non, vous n’êtes pas des grands criminels ! Toutefois, vous connaissez désormais les limites à ne pas dépasser. Donc, on ne vole plus les peignoirs ni les pantoufles. C’est INTERDIT ! Ni le linge de la chambre : serviettes, draps, oreillers, couettes… Désolé de le signaler mais c’est ce type de bien qui remporte le plus large succès chez les vacanciers. Pour refaire le service salle de bain de la maison, c’est vrai que c’est pratique.

Mais là encore, si vous vous contentez du peignoir et des pantoufles, ça pourra peut-être passer. Mais sachez que certains vont très loin et prennent parfois leurs chambres d’hôtel pour un magasin Ikea ou un Drugstore. La très sérieuse Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) explique ainsi que des téléviseurs, des tableaux, des matelas et même des sommiers (!) disparaissent parfois ! Ca doit quand même donner lieu à des scènes cocasses !

Actuellement, la mode est aux cendriers personnalisés et aux ampoules basse consommation. Oui, on peut avoir des prétentions écologistes et être un petit voleur, ce n’est pas incompatible.

Mais attention – même pour les petits « larcins » - à la réplique des hôteliers qui en ont un petit peu marre d’être ainsi dépouillés. Certains affichent clairement les tarifs de leur linge et des éléments de literie (couette, oreillers) pour les proposer à la vente. Parfois aussi, s'ils constatent à temps qu'un peignoir a disparu (la plupart des établissements font faire un discret état des lieux au moment où le client se présente à la caisse avent de partir), ils le rajoutent simplement à la note (compter 100 à 300 €). D'autres enfin, équipent discrètement les articles qu'ils souhaitent conserver avec des codes-barres et autres puces RFID qui les renseigneront sur l'indélicatesse de certains clients.

Dernière remarque, il est également interdit de décoller le papier peint vert délavé avec motifs printaniers rouge crasseux. C’est juste que c’est de mauvais goût…"